Quand Boris Diaw compare la Serbie à une équipe amateur

Le moins que l’on puisse dire, c’est que deux jours après son exploit face à l’Espagne, la confiance règne dans le clan tricolore. Alors qu’une demi-finale ultra serrée s’annonce face à la Serbie de Teodosic, Nicolas Batum ne s’en fait pas : « Cette rencontre s’apparente à un bon match de préparation en vue de la finale face aux USA. Il ne faut pas sous-estimer cette vaillante équipe serbe. Si on peut leur mettre 40 points d’écart, faisons-le ! »

Même son de cloche chez le sélectionneur national, Vincent Collet. Quand un journaliste lui demande comment il envisage de battre les Serbes, l’ancien coach de l’ASVEL répond sans douter : « La vraie question à poser, c’est comment imaginer perdre ? On vient de battre l’Espagne chez elle, et en poule face aux Serbes, on s’était imposé sans la moindre difficulté face à eux (74-73). On sait qu'ils vont tout donner et se battre même quand la rencontre sera perdue. La seule chose que j’espère, c’est de ne perdre aucun joueur pour la finale. Car oui, les Américains pourraient nous mettre en difficulté, et encore. »

Devant toute cette confiance, c’est un vieux sage, Boris Diaw, qui apporte un léger bémol. Le joueur des Spurs donne une chance aux Serbes. Une chance… sur cent : « Vous savez, c’est un peu comme un match de coupe de France entre le champion de France et une équipe amateur. Ils vont jouer le match de leur vie, alors que les pros peuvent avoir tendance à se relâcher. C’est ce qui nous guette. Il faut avoir du respect pour ces joueurs de l’est. Ne pas se moquer d’eux, être sérieux. Si c’est le cas, on sera déjà qualifié à la pause et on pourra donner du temps de jeu aux jeunes. Mais on a toujours 1% de chance de passer à côté… »

La France va-t-elle se balader, comme le prévoient les cadres de l’équipe, ce soir ? Réponse à partir de 22h !